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vendredi 11 avril 2008

Casablanca, le Musée du Judaïsme Marocain

Création de la Fondation du patrimoine culturel judéo-marocain, ce musée présente de nombreux objets de la vie quotidienne, bijoux, objets de culte, vêtements, mobiliers, tableaux et photographies témoignant de la présence juive au Maroc, souvent dispersés.
Il s’agit de retracer la vie de cette communauté, partie intégrante de l’histoire et de la culture du Maroc, en particulier dans les lieux de longue tradition urbaine comme Fès ou Tétouan. Si la communauté juive marocaine a aujourd’hui perdu de son importance quantitative, il n’en reste pas moins que son héritage culturel est de plus en plus revendiqué par les Marocains…et que nombre de Juifs originaires du Maroc y reviennent à la recherche de leurs racines familiales.

mardi 1 avril 2008

Safi, présentation de la ville


Safi s’étale en bordure de l’Atlantique au fond d’une anse encadrée de falaises. Elle offre le triple attrait d’anciens édifices portugais, d’un port très actif et d’une cité vivante, avec une médina grouillante et son célèbre quartier des potiers.
Safi est l’une des capitales marocaines de la céramique, avec sa production au bleu profond. Un musée local lui est consacré, aménagé dans une ancienne forteresse portugaise, la Kechla.
Au 20ème siècle, le renouveau de la ville est venu de la pêche industrielle : la sardine est la spécialité de Safi depuis que le développement de la conserverie a ouvert à ses pêcheurs un énorme marché. Puis les phosphates, qui ont envahi les quais, ont entraîné l’extension et la modernisation du port (développant une vaste zone industrielle).

lundi 17 mars 2008

Casablanca, La Mosquée Hassan II


Financée en partie par le peuple marocain dans le cadre d’une souscription nationale et inaugurée le 30 août 1993, la mosquée Hassan II (conçue par l’architecte français Michel Pinseau), est un chef-d’oeuvre architectural.
Symbole d’un islam ouvert sur le monde et sur la science, selon le vœu de Hassan II et construite en partie sur l’eau, à la pointe extrême du Mghreb ! Elle perpétue, sur le mode pharaonique, la tradition de la recherche architecturale et d’innovation technique qui a marqué la ville blanche depuis sa création. On est impressionné par le gigantisme de cet ensemble unique : arcs interminables, portes cyclopéennes, masse écrasante du minaret (qui lance son rayon laser à près de 30 km en direction de
La Mecque).
L’édifice religieux est prévu pour recevoir 25 000 fidèles à l’intérieur et 80 000 sur l’esplanade qui le prolonge.
Il aura fallu le concours de 35 000 artisans venus de Safi, Marrakech et Fès et six ans de travaux du groupe Bouygues, qui en assura la réalisation. L’ensemble du site couvre 9 ha, dont les deux tiers ont été gagnés sur la mer. En plus de la mosquée elle-même, s’étend un vaste complexe de bâtiments destinés à abriter bibliothèques, écoles coraniques et centres de conférences, dont l’achèvement reste à l’état de projet.
A l’intérieur de l’édifice, tout est grandiose et monumental ; le luxe et le raffinement de la décoration exalte le savoir-faire artisanal marocain : fresques et zelliges aux motifs géométriques, bois peint et sculpté, stucs aux dessins inextricables, arabesques aux motifs dessinés ou calligraphiés, couleurs lumineuses, tout témoigne du talent et de l’esprit novateur des artistes marocains. Après avoir franchi l’une des 25 portes en titane et en laiton, on entre dans l’immense salle de prière, soutenue par 78 piliers. Moucharabiehs en cèdre, en ébène et en acajou, revêtements de marbre et d’onyx, lustres italiens de Murano habillent l’ensemble. Le plafond coulissant, une masse de bois de cèdre de 1 100 t, permet par grande chaleur d’ouvrir la salle de prière au ciel…La toiture est recouverte de tuiles vert émeraude, couleur symbole de la plénitude spirituelle en terre d’islam. Les salles d’ablution aux vasques en forme de lotus se trouvent au sous-sol (occupé également par des hammams et des bains turcs).